Amazon travel ?

C'est la rumeur qui court sur la toile.
Amazon ouvrirait un département travel en Janvier 2015.
Des négociations auraient même déjà commencé avec les grandes chaines hôtelières.
Le projet semble-t-il est aujourd'hui concentré sur la vente de chambres d'hôtels;
La nouvelle offre du géant du commerce viendrait donc dans un premier temps se confronter aux mastodontes du secteur du type Booking.com et Hotels.com.
Reste à savoir si l'offre et le projet à terme consisteront à construire un véritable OTA, destiné à vendre du voyage.
Si ce projet voit le jour, les luttes de pouvoir et de part de marché dans le monde de l'e-tourisme vont prendre un autre relief.
Amazon c'est en effet plus de 20 milliards de CA et des bases de données clients autrement plus importantes et structurées que les acteurs actuels du travel.
Affaire à suivre.

L'Australie dans les rues de Paris et sur PC

L'Australie n'est toujours pas économe d'efforts pour promouvoir son image à l'étranger.
Elle choisit cette fois l'angle culinaire pour faire pousser quelques curseurs de son image.
L'opération s'appuie sur un site web, une opération sociale ( jeu Facebook ) , un partenariat avec Etihad Airways, un cuisinier français et ...un food truck.
Pas génial, mais Why not ?

Panique à Paris

Peur sur la ville : des agressions de touristes, des hooligans au Trocadéro, des bus braqués ...

Des commerçants qui se plaignent, des professionnels qui tirent le signal d'alarme...

Pire des statistiques qui établissent que Paris ne serait pas la capitale la plus visitée en Europe ( Say What ?? )...

Panique à Paris !

Heureusement la CCI et le CRT Paris Ile de France ont leur idée : faire un site web et communiquer, et encore communiquer.

Tout commence fin mars quand un groupe de touristes chinois se fait dépouiller au Bourget.

L'évènement repris par la presse oblige la ministre du Tourisme, Sylvia Pinel à s'excuser devant des TO chinois invités par Atout France lors des Traditionnels Rendez Vous France réunissant annuellement un grand nombre de professionnels du monde entier.

(...) "Tout sera fait pour assurer la sécurité des touristes chinois..."

Quelques semaines plus tard en Avril 2013, le Louvre ferme une journée.

Les bandes organisées qui dépouillent "en toute impunité et quasi quotidiennement  les touristes" ( dixit ) terrorisent les gardiens du musée qui en ont marre et font jouer leur droit de retrait.

En Mai, les dirigeants du PSG nouveaux champions de France de Football ont la bonne idée de célébrer le titre sur la Place du Trocadéro, en travaux, devant la Tour Eiffel.
La party tourne à l'émeute: vitrines cassées, fumigènes, voitures détériorées et un bus de touristes délesté de ses valises.
Les images reprises sur Youtube vont faire le tour du Monde...

Histoire d'enfoncer un peu le clou et à contre courant des discours d'usage, sort une enquête montrant que Londres est la première ville touristique européenne en 2012 en terme de nuitées - à pondérer peut être par l'effet JO.
Plus grave s'agissant de son trend de croissance sur les cinq dernières années, Paris affiche un des plus faibles résultats d'Europe: +1.4 % très loin des +10% de Berlin.

Trend 2008 - 2012

Panique à Paris !

Du coup la CCI de Paris accompagnée par le CRT Paris Ile de France a sorti le 18 juin une campagne de sensibilisation et de formation, histoire de remettre un peu un peu d'ambiance.
Nom de la campagne ? Doyouspeaktourist.
La cible ? les professionnels du tourisme parisiens: taxis, restaurateurs, hôteliers et les commerçants....( pas les pickpockets ? )

Sont déclinés un site web, une brochure et des communiqués de presse repris par la presse.
Le site web est propre, un peu niais mais donne toutes les infos nécessaires pour recevoir les touristes du monde entier. Leurs habitudes, les choses à faire ou ne pas faire pour les accueillir selon leur origine... Comment dire bonjour en chinois ? en allemand ? On y apprend que les américains aiment qu'on les appelle par leur prénom...( Good morning Barak ? )... presque tout y est ( ça a beaucoup faire rire le Petit Journal de C+ )
Les moins geek ou les plus besogneux de nos barmens parisiens pourront toujours télécharger la brochure éditée pour l'occasion...
Certes l'accueil de nos touristes reste le point faible du tourisme parisien qui régulièrement se fait critiquer sur ce point.

Pas sûr cependant que ce site, ou ces brochures rassurent nos touristes chinois et américains...
En effet, si la sécurité fait depuis plusieurs années partie des nouvelles et fortes exigences des touristes, peu de villes ou pays ont su apporter des réponses adéquates.
En Asie certains pays ou villes touristiques se sont dotées de polices touristiques chargés de renseigner et de rassurer les touristes en visite dans leur pays.
La Thailande très en pointe en matière d'accueil est déjà au stade supérieur en fournissant au touriste de l'information digitale.
En avril 2013, le département de Police Touristique de Thaïlande a sorti une application ( IOS ) destinée à apporter des informations sur la sécurité, les lieux à éviter,...en temps réel.

Notre Doyouspeaktourist, est sûrement un premier pas vers une meilleure gestion de ce phénomène sécuritaire.
Le digital devrait y avoir une meilleure place. Sûr !

L'hôtel du futur?

Les derniers chiffres concernant l'hôtellerie française restent contradictoires.
MKG annonce des bons résultats, tirés par un calendrier scolaire favorable, des événements internationaux ( dont Cannes ).
D'autres n'hésitent pas à signaler la diminution toujours importante du nombre de chambres dans l'hexagone.
La dichotomie entre riches hôtels parisiens, hôtels de luxe, etc et hôtels indépendants, familiaux, plus petits, provinciaux etc reste toujours d'actualité...

Pour tous cependant, l'accueil du client reste principal.
Mais justement, comment dormira-t-on en hôtel dans quelques années ?
Si certains grands hôtels ont déjà massivement investi dans le numérique, le hi tech etc pour recevoir leurs riches clients, les progrès sont encore à faire dans la majorité des hôtels.
Une intéressante infographie présente quelques évolutions qui on l'espère seront communes à toutes nos chambres d'hôtels.
En tout cas ça donne envie.
Pas à vous ?

Note de dernière minute: Ibis et Universal Music viennent de signer un partenariat pour offrir aux clients des hôtels de la chaîne l'écoute gratuite de milliers de titres de musique dans leur chambre...

Source infographie : Hotel.info

PIM est au cool

Dernière preuve de l'énergie toujours dynamique des gens du Nord, la campagne de la Hollande est une réussite.
Elle se résume en un mot:  "Cool".
Près d'un million de VU en moins d'une semaine, la vidéo diffusée sur Youtube fonctionne à plein.
Sans tomber dans une originalité débordante elle compile en quelques minutes tous les bons et mauvais clichés sur la Hollande: diversité, culture, les fleurs, la tolérance, les vélos etc...La Hollande est Cool !

S'appuyant sur ce mot agé,"Cool" ( même les jazzmen des années 50 se l'étaient approprié ), beaucoup de marketeurs mettent en place des dispositifs par toujours très modernes.

L'OT de Wellington ( en Nouvelle Zélande ), déclame depuis quelques mois que sa ville est la capitale du Cool , en déclinant un éventail d'activités culturelles censées confirmer ce constat: festival de jazz, expositions et restaurants branchés etc...

La  compagnie aérienne japonsaise ANA a elle fait beaucoup mieux, en se ( nous ) demandant: Is Japan Cool ?  Des moyens web intelligents et importants étaient déployés : création d'un site, animation des réseaux sociaux, réalisation de plusieurs films pour YT .
Après les tristes et durs évènements de Fukushima, il fallait oser.

Pari en tout cas bien monté, puisque la compagnie demandait aux internautes de noter Cool ou pas Cool des icônes du Japon, classés en thèmes
( tradition, Cosplay, Tokyo, Okinawa.... ).
Un moyen malin de faire parler de soi, en mettant en avant des produits choisis.
Résultats ? + 600 000 visiteurs sur le film principal YT de la compagnie, des pages Facebook plébiscitées ( + 30 000 ) et des reprises Twitter importantes.

Face à cette ingéniosité, le Cool hollandais fait un peu pauvre, car le dispositif web mis en place pour soutenir la vidéo, pourtant pêchue, est plutôt léger.

Un site holland.com/cool a bien été conçu mais il n'est quasiment accessible que via l'url dédié.
Sur la HP du site, on ne trouve presque pas mention de la campagne en cours, pas de photos etc...
Et en terme de jeu, animation ? rien !. Alors is Holland Cool !?

Les sites inspirationnels

Moteur de recherche Havas

Le Marketing inspirationnel semble être une source d'inspiration pour beaucoup d'e-marketeurs touristiques ces jours-ci.
Plusieurs tentatives démontrent ce nouvel engouement.

Le principe est simple, et connu, partir des envies ou souhaits du client en l'interrogeant et lui proposer un produit qui lui correspond donc.

Havas Voyages qui a décidé depuis plusieurs mois de se lancer dans la vente B2C a lancé un site qualifié d'inspirationnel: http://idees.havas-voyages.fr/
6 profils ou propositions sont proposés avec des extrêmes opposés ( Détente vs Actif, Adultes vs Enfants, Bikini vs Parka, Bord de mer vs Montagne, Animé vs Calme, Budget + vs Budget - ).
Pour chacune des propositions/ profils, un curseur que l'internaute déplace selon son goût.
Le marketing d'inspiration, n'est pas nouveau.

Dans le commerce en ligne ( Amazon, récemment les matelas Dunlopillo http://www.dunlopillo.com/fr/ et leur site assez drôle) ce marketing est ominiprésent et ce depuis très longtemps; finalement le tourisme vient un peu tard sur ce procédé.
Atout France sur certains sites thématiques avait par le passé utilisé un système de questions/réponses qui servait aussi à cadrer les envies des utilisateurs.

Zaptravel.com

Le moteur de recherche Zaptravel ( http://www.zaptravel.com/from-paris/quality#thematics ) fait aussi ce même travail en regroupant les offres voyages sélectionnées sur le web au travers de 20 critères, ici baptisées inspirations, et qui proposent à l'internaute des voyages selon des types de comportements d'achat.
Au travers d'un contenu très visuel sont donc proposées des offres voyages golf, gastronomie, aventure..., ensuite déclinées sur des zones de monde, des types de prix etc...
Belle expérience à suivre.

Ce type de stratégie d'inspiration est sans nul doute très intérêssant dans le cas de destinations qui bien souvent ont du mal a sérier leurs offres ou leurs cibles.

OTA*: Faut-il vraiment avoir peur de Google ?

C'est un cycle : régulièrement et à mesure que le savoir technologique de Google grossit en matière de voyage, tous les acteurs du secteur prédisent tous les 6 mois une catastrophe imminente.
Google va vendre des voyages !!! Et à cause de son pouvoir, de son omnipotence en parts de voie sur le web, va tout casser, tout cannibaliser le secteur du travel...
Les achats et le positionnement récent de Google dans le Travel  confirment de facto cette possibilité.

En 3 ans, l'ogre de Moutain View a acquis les savoirs et construit tous les outils nécessaires et indispensables au commerce de tourisme en ligne.
Achat d'ITA Software, prise de participation dans Homeaway ( important acteur dans la location d'appartements ), acquisitions de Zagat et Frommers( guides de voyages de grande renommée ) etc...
Simultanément les outils de cartographie et de localisation s'améliorent: Google Maps, Google Local ( ex Google Adresses ), Google Street View sont de plus en plus efficaces et précis.

Surtout, des outils de "réservation" sont présentés:  Google Hotel Finder et surtout Google Flight Search - GFS - dont la version européenne vient de débarquer en Europe fin mars.
Guillaume Pepy, PDG de la SNCF voit au travers de ce nouvel outil de comparateur de billets aériens, la possibilité d'"un tsunami économique".

Pour l'instant les chiffres lui donnent tort: GFS en test aux USA depuis plus d'un an, n'a généré qu'à peine 2% du trafic des visites dans le secteur des comparateurs de billets d'avion.
Pour l'instant, les résultats affichés en terme de recherche par Google via ce nouvel outil restent médiocres: certaines compagnies n'apparaissent pas, des prix sont erronées, des vols ne sont pas mentionnés etc...
Pour l'instant.
Car il est évident qu'à moyen ( voire court ) terme ces éléments seront corrigés afin d'apporter un meilleur service aux utilisateurs.

Alors quoi ? Où va et que veut Google ? et qui doit craindre cette montée en puissance du Big Brother blanc ?
Il semble tout d'abord que la stratégie de Google ne soit connue que d'un cercle très restreint de personnes à la tête de l'entreprise.
Lorsque l'on vient à aborder le sujet à des personnels de Google on obtient toujours les mêmes réponses évasives, floues et incomplètes.
Il ne s'agit pas de bluff mais bien de manque d'informations.
Pas sûr d'ailleurs qu'à la tête, le projet soit plus clair.

Car enfin quoi ?
Google peut-il vendre des billets d'avions ? des chambres d'hôtels ?
Oui bien sûr! Et aujourd'hui ne manque à Google qu'un facilitateur industriel pour permettre la gestion du back-office de vente à grand échelle de billets ou d'hébergements ?
Element peu rédhibitoire à l'échelle de Google.
- Rappelons ici que Google se teste depuis quelques semaines dans le domaine de la vente au détail et la livraison à domicile -
Le risque serait alors grand pour les OTA ( Opodo, Expedia... ) qui verrait leur marché attaqué par le plus important acteur du web toutes catégories confondues... 
Certes, mais ces OTA sont aussi les plus grands pourvoyeurs de cash pour Google et au final c'est bien Google qui serait perdant dans cette initiative commerciale.
Car moins de visibilité ou moins de business pour ces compagnies signifient aussi moins de display, de liens sponsorisés etc..de cash pour Google.
Non, Google reste une entreprise qui ne vit que par la publicité et ne cherche qu'à rendre toujours plus crédible son offre, son inventaire de voix...
Non, les acteurs les plus en danger sont bien les comparateurs de voyages, de billets, ces méta moteurs, ainsi que tous ces intermédiaires qui n'offrent que peu de contenu et se sont glissés entre le consommateur et le fournisseur.
Réduire le cheminement du consommateur jusqu'au clic final pour rendre ainsi son coût toujours plus cher, toujours plus rentable. Tel est à mon sens le moto de Google !

Encore ! On le sait, Google s'est lancé dans une course à mort contre Microsoft ( et dans une moindre mesure Yahoo ) qui proposent déjà des portails Travel ( Bing Travel ) offrant toute une gamme comparative dans le domaine.
Moutain View ne peut rester en retrait.

Bien sûr ce combat aura d'autres victimes.
Il est certain qu'avec autant de possibilités et d'outils à disposition, Google va attirer encore toujours plus d'utilisateurs et peut-être ( surement ? ) au détriment d'autres acteurs du web : Tripadvisor ? les sites des destinations touristiques sont ils en danger ? surement !

Mais pour tous, la bonne réponse à cette montée en puissance de Google dans le secteur du travel résidera comme toujours dans le contenu: textes et descriptifs dynamiques, uniques et particuliers, commentaires clients, médias etc...
Difficile pour Tripadvisor ( notamment au niveau du contenu ), mais un challenge accessible pour ces destinations touristiques qui petit à petit intègrent les problématiques du numérique.

Alors vraiment rien à craindre pour les OTA ?
Pas sûr quand même, car qui connait vraiment les intentions de Google ?

*OTA: Online Travel Agency

Sources à lire :
Comment Google se rend indispensable pour le voyageur ?
Google sera t il le prochain géant du voyage ?
Faut il avoir peur de Google Flight Search ?

L'IGN, toujours plus de numérique

Le stand IGN au Salon Destination Nature

Perdu entre les stands d'un marché Bio ( ?) et les quelques destinations encore exposantes, le stand de l'Institut Géographique National ( IGN ) était définitivement le seul intérêt numérique du Salon des Destinations Nature qui a eu lieu à Paris ce week-end à la Porte de Versailles ( du 5 au 7 avril ).

L'IGN a complètement intégré le numérique dès 2006 en créant son Geoportail, avec comme ambition première d'offrir une réelle expérience à ses utilisateurs et notamment les randonneurs et traileurs devant circuler sur le territoire français.
Aujourd'hui toutes les étapes de la randonnée sont gérées:
Préparation du voyage, ou des parcours avec un moteur de recherche par lieu relativement performant ( toutes les régions de France sont visibles y compris, exploit !, les régions d'Outre-mer ).
Les cartes et parcours sont téléchargeables, partageables etc...
Sur site, lors de sa randonnée il est possible aujourd'hui de se connecter sur le site mobile du site et de retrouver son espace dans lequel sont pré-téléchargées ses propres cartes ou parcours.
Ceux ci sont aujourd'hui en visibles en 3D, mesurables ( à vol d'oiseau ).

Et après le voyage, le retour d'expérience est bien pris en compte avec tout l'attirail du partage classique  ( Twitter, Facebook, intégration des codes Html des cartes etc... ).
Tout serait presque parfait si ce n'est ces petites erreurs de parcours-utilisateur à l'intérieur du site qui perdent souvent l'internaute dans toute cette immense masse d'informations disponibles - cartes satellites, cadastres, relief, nombreux onglets, outils de partages ou d enregistrement etc...; il faut ajouter à tout cela une certaine lenteur de quelques interfaces qui du coup décrédibilisent le beau projet général.
En contrepoint Google maps et les projets Open Maps n'ont pas encore atteint ce niveau de performance en France dans ce domaine de l'assistance aux randonnées.
Mais, attention ça risque cependant de ne pas durer !

Tourisme et QR code: stop ou encore ?

Exemple réussi de NYC?

Dans le secteur du tourisme, les marketeurs ont toujours un peu de mal avec les QR Codes.
Créés en 94 au Japon , ces codes n'ont pas vaincu en près de 10 ans tous les freins initiaux à leur bonne utilisation: même si les smartphones sont maintenant équipés nativement des lecteurs, les usagers restent toujours rétifs à leur utilisation, souvent par manque de compréhension ( comme le montre cette petite étude ).


Mais alors que dans le commerce de détail les bonnes expériences sont   légions, il semble que concernant le voyage, les idées "moyennes" concernant ces QR codes aient la vie longue.

Exemple de QR dans le retail

Ainsi l'Office du Tourisme de Rio au Brésil a sans vergogne aucune repris le même dispositif que celui utilisé par ( entre autres )  l'OT de Lisbonne plusieurs mois auparavant: un QR code coulé dans les pavés des rues de la ville, qui une fois scanné par les touristes, les dirige sur un site dédié d'informations.

Rien de nouveau donc !
Pire, ce QR code reste pour beaucoup de ces marketeurs un problème.
S'il est toujours aussi hype à placer sur une affiche ou un flyer, peu s'accordent à lui trouver un bon usage, un bon link !
Où le placer ? Pour quoi faire ? Quel landing page mettre au bout d'un tel outil ?
Alors que toutes les études et Best practices reconnaissent l'utilité d'un call for action, de la nécessité d'un site mobile dédié à une opération particulière à laquelle ce dispositif de QR code appartiendra etc...; dans la pratique, l'utilisation du QR Code reste encore pour certains un chemin de croix :

Difficile le QR code dans le tourisme ? Le Zoo de Beauval en promotion ces jours ci en région parisienne le prouve par l'excès en compilant beaucoup d'erreurs:

Le site du Zoo de Beauval

Une fois scanné sur l'affiche le code renvoie sur un site pas vraiment mobile  et surtout qui ne fonctionne pas sur Android !
Un problème donc pour plus de la moitié des possesseurs de smartphones et  potentiels lecteurs de cette campagne en Ile de France !

Paris se met au numérique

Nom de code : Welcome City Lab
La ville de Paris a décidé de promouvoir le tourisme numérique en soutenant des projets innovants du secteur.
Dans la droite ligne de ses volontés innovatrices relayées par son Paris Région Lab et ses incubateurs, 40 projets parisiens innovants dans le tourisme numérique bénéficieront d'un soutien de la ville de Paris.
Les locaux dudit projet devraient se tenir en grande partie Rue de Rennes.
Affaire à suivre !
Plus d'informations ici